53E GIRON DES CHANTEURS DU GROS-DE-VAUD
Invasion pacifique de Cheyennes pour quatre jours de fête
Le public ne s’y est pas trompé, lui qui est venu nombreux pour assister au concert du dimanche après-midi, temps fort de la manifestation étalée sur quatre jours, du 25 au 28 mai. Sous l’œil et l’oreille de l’expert, Alain Devallonné, les douze chorales en lice ont chacune présenté deux pièces, la plupart du temps chantées par cœur. En un kaléidoscope coloré de chansons très variées, elles ont offert une belle carte de visite de l’art choral. Musique religieuse, comme Vergine Madre, de Caudana, traditionnelle, à l’image du Méli-Mélo de Joseph Bovet, contemporaine, au travers des mélodies d’Aznavour ou d’André-Daniel Meylan, qui propose de Faire un tour à vélo, il y en à pour tous les goûts, même s’il n’est pas possible de citer ici toutes les compositions qui ont animé le concert. Même La Reine des Neiges à fait briller les yeux des plus jeunes, alors que le chœur Poivre et Sel, des aînés de la région se mesurait aux nouvelles Ortograf et gramair, sur le mode humoristique, bien entendu!
Après le concert présenté par Pierre Bruni, à la salle Louis Perrochon à Bercher, les choristes et les participants ont rejoint, aux sons des fanfares La Villageoise de Pomy et L’Echo du Sauteruz, qui regroupe les ensembles de Bercher et Vuarrens, la place du Village de Rueyres, pour la partie officielle, autre tradition bien établie des girons vaudois. Michel Delessert, président de l’Association des chanteurs du Gros-de-Vaud, à ouvert les feux, pour féliciter les choristes et remercier les organisateurs, alors que le préfet Pascal Dessauges apportait le salut des autorités cantonales. Le critique musical Alain Devallonné s’est dit heureux de constater la qualité des prestations, qui démontre la bonne santé des sociétés chorales du Gros-de-Vaud, laissant au pasteur Frans Van Binsbergen le soin de donner une lecture complète de toutes les significations du mot «giron» avant que Stéphane Jordan, syndic de Rueyres, président de la chorale et du comité d’organisation, ne mette un point d’orgue à la partie officielle, terminée aux accents de l’Hymne vaudois.
Arlette Roberti